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Doux séjour actif au paradis du Baluchon Éco-villégiature

Le journaliste Yvan Martineau nous raconte son séjour actif au Baluchon.

Une expérience hivernale mémorable !

 

Doux séjour actif au paradis du Baluchon Éco-villégiature

Par Yvan Martineau, journaliste, chroniqueur Plein Air au 98,5 fm

Caractère écologique, territoire majestueux.

Nous chérissons encore nos souvenirs d’un doux séjour hivernal au paradis, en famille. Paradis qui a pour nom Le Baluchon Éco-villégiature, à St-Paulin en Mauricie, tout près du village de St-Élie-de-Caxton de notre conteur Fred Pellerin. Je ne connais pas beaucoup d’endroits au Québec qui proposent pareille offre d’activités plein air, d’hébergement aussi chic et champêtre, de cuisine gastronomique du terroir local, tout à la fois.

Passionné, j’ai été tout entier absorbé par cette dégustation gloutonne qui titillait tous mes sens. D’abord par la beauté divine de ce terrain de jeu de 1000 acres au relief tout en rondeurs, ensuite par le confort et la personnalité unique de notre auberge puis, par l’enchantement ressenti à chaque bouchée lors des repas.

À mon arrivée sur ce site majestueux, un seul coup d’œil suffit pour me ravir : des skieurs amorcent leur sortie, des raquetteurs et marcheurs achèvent la leur; certains relaxent autour du foyer extérieur, au loin des clients profitent d’une promenade en carriole tirée par des chevaux et on entend les jappements des chiens de traîneaux. Charmante agitation!

 

Fondateur du Baluchon il y a 34 ans, Louis Lessard se fait un devoir de solliciter le savoir-faire des entreprises et ouvriers de la région. Il emploie ses propres menuisiers qui concoctent eux-mêmes l’ameublement des chambres et bâtiments pour en assurer l’unicité.

« Ils ont de très belles valeurs », me confirme Émilie Gélinas, directrice du marketing, en parlant de M. Lessard et son épouse Patricia Brouard. « On sent leur attachement sincère pour les gens, le territoire et le développement durable. »

En plus d’utiliser les ressources naturelles à sa disposition sur son domaine, et de la main d’œuvre locale, Le Baluchon composte pour enrichir ses terres agricoles, récupère, recycle. Dans chaque chambre, il y a des bacs de recyclage, ce qui est encore rare au Québec selon mes constats.

Aux quatre auberges et aux chalets existants, s’ajoutent maintenant Le Manoir et la Maison Rolande et Émile, spacieux, lumineux et luxueux, destinés aux groupes. Depuis mon enfance, j’affectionne énormément la vie sociale. Alors, imaginez mon coup de cœur pour ceux-ci, conçus pour les familles, collègues, clubs et associations de 12 à 26 personnes. Quel bonheur on doit éprouver à loger et se divertir tous ensemble dans ce site divin et ces constructions modernes, chics et chaleureuses, pour célébrer l’amitié et notre goût de la nature !

« Il y a beaucoup d’amour ici parce qu’on a misé sur l’ingéniosité d’artisans locaux spécialistes du métal, du verre et du bois », précise Émilie Gélinas.

Les membres de ma famille et moi avons beaucoup apprécié les pans de l’histoire du domaine qu’on remarque sur les affiches des chambres et corridors, et dans la salle à manger « Éco-café Au bout du monde » dont la conception a été créée à partir d’objets et de pièces mécaniques provenant de l’ancien moulin à scie Damphousse.

 

Cet Éco-café (et son foyer où il fait bon relaxer ou lire) épate également pour ses produits cultivés à même les lieux, biologiques, naturels, et ses menus concoctés à 80% à partir de trouvailles locales.

« Le concept du slow design nous a guidés vers un décor intemporel où l’on a utilisé des ressources qu’on déniche ici même », note Émilie Gélinas.

35 km de sentiers de ski de fond et raquettes

Le Baluchon propose patinoire, vélo à pneus surdimensionnés (fat bike), randonnées en traîneau à chiens et centre équestre, piscine, bains nordiques, etc. Mais, nous avons jeté notre dévolu principalement sur le ski de fond et la raquette.

« On n’enflamme que ce qui est inflammable », dit-on…

Les 35 km de sentiers de ski, et tout autant en raquettes, se révèlent agréables, diversifiés, enjolivés tantôt par la forêt, tantôt par les terres agricoles ou la rivière que nous longeons. Dans ce comté de Maskinongé, nous évoluons dans un panorama constitué de collines évanescentes qui garantissent du plaisir pour tous, plutôt qu’en terrain très accidenté.

Sachez qu’on peut se procurer des laissez-passer à la journée, même sans forfait hébergement. Qu’on offre la location d’équipement et –grand luxe pour les fondeurs- l’automatisation des mises à jour du traçage des pistes en temps réel. Et elles sont entretenues par une surfaceuse de calibre olympique svp !

En raquettes, on peut aller d’île en île, franchir des ponts et passerelles, faire la pause dans un refuge chauffé au poêle à bois. Certains segments s’avèrent sinueux et même pentus.

Irrésistible attrait, le sentier qui mène à la chute aux Trembles de la rivière du Loup constitue un incontournable. La force du courant impressionne, fascine. Les pellicules d’eau retournées dans l’air gorgent d’or blanc les branches des conifères du rivage. Ainsi momifiés, ils ajoutent au coup d’œil enchanteur.

Fabuleux, notre pays !

Je me suis juré de revenir en été parce que le vélo de montagne est en pleine expansion au Baluchon. Et on songe à proposer des parcours de vélo de gravelle itou, mon dada.

Monsieur Lessard lui-même arpente le domaine de deux à trois heures par jour. Amoureux de l’hiver, il répète souvent à ceux qui l’entourent : « La liberté est blanche. »

Une expression que je ne suis pas prêt d’oublier. Comme mes souvenirs de doux séjour actif dans ce paradis qu’est Le Baluchon Éco-villégiature.

 

Yvan Martineau a fait carrière à la télé de TQS, puis sur Évasion, TVA Sports et au Journal de Montréal. Passionné de plein air, il a produit et animé les émissions ou séries 47 Québécois à l’Everest (décoréee d’un prestigieux Gémeaux), La France et l’Amérique à vélo, Culture Vélo, etc. Depuis plus de 10 ans, il est chroniqueur Plein air à certaines périodes de l’année au Cogéco 98,5fm. Vous pouvez le suivre au facebook.com/yvanmartineau