Blogue

Une journée d’apiculture avec La Piqûre

C’est en 2015 que Valérie et Hugo ont décidé de se lancer dans la production de miel avec leur entreprise, le miel La Piqûre. Avec un cheptel d’environ une douzaine de ruches situées sur les terres du Baluchon, la saison apicole bat son plein pour cette jeune entreprise !

Nous les avons suivis lors d’une journée, afin d’en apprendre plus sur les abeilles.

Une journée d’apiculture avec La Piqûre

« Aujourd’hui, on transfère nos ruchettes dans de plus grandes ruches. Les abeilles aiment avoir de l’espace ! » – Valérie

Lorsqu’une colonie d’abeilles devient nombreuse, et qu’elle commence à manquer d’espace pour s’étendre au sein de la ruche, elle a tendance à vouloir se diviser. La reine quitte alors la ruche avec une partie des abeilles, à la recherche d’un nouvel habitat. On appelle cela l’essaimage.

« Le problème c’est qu’au Québec, nos hivers sont très froids. Les chances de survie de l’essaim sont assez faibles dans la nature. »

 

Le saviez-vous ? Un apiculteur expérimenté peut détecter les signes qu'une colonie se prépare à l'essaimage.

Pour assurer la survie d’une colonie d’abeilles, celle-ci doit avoir une reine ! Une colonie qui se prépare à se diviser tentera donc de faire naître une nouvelle reine. Pour ce faire, elles montent une cellule royale. Celle-ci est reconnaissable par sa taille et par sa forme plus allongée. Sa fonction sera d’abriter la larve d’une nouvelle reine jusqu’à sa naissance.

« C’est ultimement la reine qui décidera du sort de cette cellule. Elle peut choisir de diviser la colonie, ou de piquer la cellule royale. C’est selon ses envies ! »

Lorsqu’on constate la présence de cellules royales, c’est un signe que la colonie a besoin de plus d’espace. C’est pourquoi, en début de saison, Valérie et Hugo ont choisi de diviser eux-mêmes certaines de leurs ruches, et d’installer confortablement les nouvelles colonies dans des ruchettes.

Photo : Une cellule royale en cours de construction

cellule royale

Le transfert commence !

Les nouvelles colonies ont prospéré, et sont prêtes à déménager de leurs petites ruchettes, vers des nouvelles ruches plus spacieuses.

« [Enfumer les ruches], ça ne les calme pas en soi. C’est plus pour les avertir que nous sommes là. »

On transfère les cadres vers des plus grands boîtiers, où on ajoute des nouveaux cadres vides. Ceux-ci comportent déjà une fondation de formes d’alvéoles, et ont été frottés à la cire d’abeille. Cela permet aux abeilles de se sentir plus à l’aise d’aller travailler dessus.

Photo : Des cadres

DSC01716

Et si on goûtait ?

Le miel la Piqûre fait partie des entreprises membres de la Coop Le Voisinage du bout du monde ! Ce regroupement d’entreprises locales offre des hébergements au caractère unique, des expériences d’écotourisme et des produits du terroir absolument succulents.

Rendez-vous à la boutique de l’Éco-café au Baluchon pour y trouver le miel La Piqûre !

PXL_20211208_201515717.PORTRAIT